Le Festival

SAMEDI 17 JUILLET

Carmen Maria Vega

Nous avons eu la chance t'interviewer Carmen Maria Vega devant les loges des artistes. Elle se livre à nous simplement et souriante, juste après ses balances sur la scène de St Jean d'Acre, où elle jouera ce soir.

Elle suit un cours préparatoire d'art dramatique deux ans après le bac. Puis rencontre son guitariste et monte un projet avec lui par la suite. Elle ne vise personne particulièrement dans ses textes, ou peut-être la société d'aujourd'hui... L'année dernière, elle est déjà venue aux Francofolies, pour chanter avec Tryo une chanson des Rita Mitsouko. Elle appréhende un peu le concert de ce soir, c'est un concert que de 45 minutes. Le Chantier des Francos a été pour elle un gros tremplin pour elle, cela l'a aidé beaucoup. Juste après son concert, elle passera sur le plateau de France 4, sur la scène de l'Horloge. Sa tournée s'achèvera fin novembre, et elle a un projet de 2ème album. La semaine dernière, elle a joué dans son premier film, tourné par Béatrice Tolet. Elle aimerai dormir, et prendre des vacances !

Merci à elle de nous avoir si gentiment accordé du temps.
Propos recueilli par Sarah et Clarisse
Crédit Photo : Soleil



SMOD 

interview de Sam au Patio par Simon et Thomas
           
photo : Albert


« Un retour à la maison »

Artiste du Chantier des Francos, la Fiancée s'est produite jeudi 15 Juillet au théâtre Verdière. Ce concert était très différent des précédents, un nouveau musicien est arrivé dans le groupe de la Fiancée, un batteur. Depuis le Chantier, elle a fait 6/7 concerts où elle a mis en pratique tout ce qu'elle avait pu apprendre , elle a également essayer de changer ou même d'enlever certaines choses. C'était pour elle, très agréable de revenir faire un concert à La Rochelle, comme « un retour à la maison ».
Avant le concert, La Fiancée n'était pas vraiment stressée, néanmoins, elle est allée voir Robin Leduc avant qu'elle se produise, cela l'a un peu apeurée. Pourtant, pendant son propre concert, La Fiancée était plus à l'aise que lors de ses précédents concerts, l'artiste grandit. « Je deviens plus forte, emmagasine chaque expérience ». Pour sa prestations, elle a essayé de penser à tout ce qu'elle avait appris lors du Chantier, mais également de prendre du plaisir. Ce concert était très important pour elle, « C'est un festival, ce n'est pas rien. Pour moi c'est comme le tampon sur un passeport » explique-t-elle.
La Fiancée a beaucoup appris pendant le Chantier, elle est contente de l'avoir fait et espère que ce ne sera pas la dernière fois. Elle nous confit, que c'était très intéressant de voir les choses de l'intérieur, les backstages, etc...
La pochette de son nouvel album est particulière, c'est un dessin que la Fiancée a fait elle-même. Elle a préféré un dessin a une photo qu'elle trouvait trop « prétentieuse ».
« Je me suis planquée derrière ce dessin, mais c'est en même temps plus proche de ce que je suis. » dit-elle.

par jeanne
photo : Albert


VENDREDI 16 JUILLET 



Nouveau Vol du Phœnix à Saint Jean-d'Acre.


Hier soir, fête à Wax Tailor, 4ème soir et 4ème concert des Francofolies de La Rochelle, Dominique A entre en scène et commence à jouer, un rock à la fois bien orchestré mais peu entraînant. Un musicien plus basé sur le texte et le chant que sur la musique.
La foule s'impatiente déjà de l'arrivée de Wax Tailor, l'artiste que tout le monde attend de voir.
Enfin arrive la fin de l'entracte, et Wax Tailor, ce DJ de renommée commence par « balancer le son ! » et faire « péter les baffles ! ». Wax ne fait pas seulement du bon son, mais il communique et échange quelques mots avec son public, qu'il met dans l'ambiance électro / hip-hop avec des invités tels que Keziah Jones, Alice Russell ou encore l'Orchestre Symphonique de l'Opéra de Rouen. Un point faible pour le passage de Wax, la reprise de Smell Like a Teen Spirit, le plus grand morceau de Nirvana « massacré ».
Wax Tailor laisse la foule hystérique, pour faire place à la fille de Gainsbourg, Charlotte. On aurait préféré un peu plus d'originalité entre chaque chanson qui se ressemblent toutes plus les unes que les autres, et un peu plus de contact avec le public, comme le faisait Wax. Charlotte on apprécie plus de la voir dans des films comme l'Arbre, que de la voir sur scène, chanter des chansons répétitives et dénuées d'intensité de voix.
Place à Phoenix, le groupe le plus attendu de la soirée. Un début déjà très endiablé, avec des rythmes rock très plagiés sur le rock anglais. Une musique très entraînante, qui a fait bouger une foule digne des grands soir des Francofolies, et un retour du groupe qui ne voulait plus quitter la scène de Saint Jean-d'Acre. Bref, un carton du groupe français Phoenix, qui a laissé, scotché, le public euphorique. Phoenix a réussi à lui tout seul à se mettre le public « dans la poche ! ».

Fin de la soirée. Un concert varié et pour tous les goûts, avec des hauts et des bas, un Wax Tailor entraînant, un Phoenix omniprésent, ralliant la foule à leur cause, faire plaisir aux festivaliers (Phoenix étant revenu sur scène 1 fois pour 25 min de plus), un Dominique A très basé sur ses textes et sur sa mélodie et une Charlotte Gainsbourg décevante et mieux apprécié à l'écran que sur la grande scène.
par Simon



Wax Tailor
Celui qui fait glisser ses vinyles !
Interview en IL
Nous allons à la conférence de presse de Wax Tailor, alias Jean Christophe Le Saoût, et écoutons aux quelques questions posées. Quand on lui demande des renseignements pour ce soir, où se passera la fête à Wax Tailor, il nous répond qu'il a invité tous ses amis, ses chanteurs favoris. Il y aura une section de cuivre en plus de d'habitude. Il sera avec Charlotte Savary, Kéziah Jones qui chantera une reprise de Nirvana, Jean Christophe étant un grand fan de Nirvana.
Il joue du clavier et aime le violoncelle car il reflète l'esprit, la mélancolie, la mélodie. Pour chacun de ses disques, il aime entrer dans un état d'esprit spécifique et est assez peu sensible aux solistes de musique.
Il est entré dans la musique dans une « posture d'analphabète autodidacte de la musique », et trouve qu' « il ne faut pas mettre 23 notes quand il suffit d'en mettre 5 ».
Pour lui, l'age d'or, c'est le début des années 90, au moment où les disques on été bannis et où on pouvait trouver ceux ci à très peu cher. Il aime « chercher dans la poussière ». JC est très demandé en Europe de l'Est, Grèce et Asie; d'où il revient d'une tournée. Il a un projet de tournée en printemps 2011, avec quelques dates en Inde.
Il a joué au Lido à Berlin, qui est pour lui la capitale de la musique, où il a rencontré quelques DJ.
Il trouve qu' « HADOPI c'est une connerie » et ne veux pas être le porte parole de ceux qui sont contre. « Des deux côtés, il y a un modèle à repenser, il faut réinventer des modèles. HADOPI n'est pas la réponse aux problématiques. Internet est une bibliothèque sans bibliothécaire. Je ne pense pas que la répression soit la solution. »
Wax Tailor nous dit qu'il vit dans un grand luxe au quotidien, et qu'il a la chance de venir d'une école pour faire la scène.
Pour lui, faire un disque et préparer un concert, c'est le même challenge.
Il fait parti d'une dynamique, et affirme qu'il est plus facile de s'exporter avec un nom anglais, et que avoir un projet anglophone l'aide beaucoup.
Il est influencé par la pop anglaise et le hip hop.
Wax : rapport à la Wax, la cire, la matière dont il fabrique ses vinyles. Tailor : pour lui, la musique est un habillage, c'est un ensemble créé un peu sur mesure.
Il se défini comme un sociopathe, renfermé dans la musique : c'est de la schizophrénie.
Quand il veut faire une musique avec un tel, il attend de s'avancer un peu.
Il a déjà fait une musique de film, et reçoit pas mal de scénarios de France et des États Unis.
Son rapport au cinéma est différent que celui avec la musique. Son déclencheur est le sentiment d'être pertinent, « le jour où il y aura le projet qui me convient, ça viendra tout seul ». Il est intéressé par le média cinéma et aime celui des années 50 pour la qualité des dialogues.
Il a des vieux vinyles d'entreprise, de contes pour enfants, et de tout ce qui fait de la musique.
Il aimerai bien travailler avec Alice Ressel et Émilie Doll.
En automne 2008, il rencontre Charlie Winston et est interpelé par sa voix. « J'ai essayé de trouver un chemin de traverse entre son univers et le mien », « c'est un chouette bonhomme ».
Il en a marre des étiquettes musicales.
Wax Tailor est quelqu'un de posé, et même si il a répondu rapidement, ses réflexions nous ont plu.

Commentaires recueillis par : Sarah
Crédit photo: Anne



Une nouvelle graine à La Rochelle


Après l'avoir interviewer en Mai lors de son passage au Chantier des Francos, nous retrouvons Lili Ster dans la cour de l'École d'Or, QG des Francos Reporters.

Lili Ster se produit samedi sur scène. Les Francofolies sont le premier gros festival de Lili, mais elle n'est pas encore stressée. Depuis mardi elle voit les autres artistes qu'elle avait rencontré au Chantier des Francos se produire, cela la détend. « Je les observe sur scène, ça désacralise mon concert de samedi. » explique-t-elle. A l'approche du Jour-J, elle est très enthousiaste. « Ce concert est le bouclage de mon travail au Chantier ». Le fait de voir ses camarades sur la scène sur laquelle elle va se produire, lui permet de réfléchir à l'aspect de la scène.
En effet, elle est allée voir : Robin Leduc, Cascadeur, Coco Royal, L, La fiancée, Zaz et la Fanfare en Pétard.
Il y a quelques mois, elle se produisait sur la scène du Chantier des Francos. Maintenant qu'elle a du recul pour parler de cette expérience, nous lui posons quelques questions dessus.

Depuis son passage au chantier, Lili Ster n'a pas remarquer beaucoup de changements.
« Le Chantier était un moment de travail, de réflexion..., une direction de travail de scène, une étoffe ». Le Chantier lui a permis de compléter ses spectacle, et de rencontrer des gens qui travaille de manières différentes.
Maintenant, Lili explique qu'elle a « plantée sa petite graine à La Rochelle », ici, elle a pu rencontrer son public. « Cela donne l'impression d'exister en temps qu'artiste ! ».

En ce moment Lili Ster compose et écrit pour un nouvel album fin 2011.

Propos recueillis par : Julie et Jeanne.
Crédit photo : Soleil.




REVOLVER 
interview sur Catamaran
Pauline a rencontré le groupe Revolver lors d'une petite ballade en Catamaran, c'est par ici que l'on écoute ...

           
Propos recueillis par Pauline
Photo prise par Anne

COCO ROYAL 

           
propos recueillis par Simon et Théo
photo : Soleil


« Ce n'est pas superman, c'est juste un Soul-man »

Ben l'oncle Soul, ça vous dit sûrement quelque chose. Disque d'or pendant 3 semaines, il est vite monté en haut de l'affiche. Finissant ses études, il chante dans une chorale de gospel pendant 2 ans. Il poste des vidéos de lui et de ses musiciens sur internet qui, on peut le dire, ont fait un tabac. Se représentant pour leur premier concert à l'opus café, ils en profitent pour y donner rendez-vous à Motown, «LA» maison de disque. Suite à leur prestation, Motown leur propose de signer chez eux. 

«J'étais très heureux de signer avec cette maison de disque. C'était quand même «LA» maison de disque qui a signé avec les plus grands», nous confie-il.

Originaire de Tours, notre talentueux soul-man à passer 2 ans sur son album, et il est plutôt fier de son «bébé». En pleine préparation de celui -ci lui vient l'envie de faire des reprises.

«C'est arrivé comme une récréation. C'était l'occasion de présenter mon univers musical avec des chansons que tout le monde connaissait. Je ne comprenais pas tellement pourquoi tous les artistes Soul étaient anglais. C'est pourquoi je me suis permis d'apporter à la Soul des textes français ».

Cela fait deux ans qu'il est de passage dans notre belle ville à l'occasion des Francofolies. Il nous explique d'ailleurs qu'il est honoré d'être programmé à ce genre de festival. Je peux vous dire qu'il n'est pas le seul.

On n'est pas prêt d'arrêter de parler de lui, c'est moi qui vous le dit. Et oui, il aurait dans l'idée de travailler avec Stevie Wonder. Mais il nous l'a lui même dit, il n'est pas interdit de rêver.
Propos recueillis par Marion
Photo prise par Amandine



Mariscal, DUO de sa loge

Ce samedi 17 Juillet, nous rencontrons Mariscal dans sa loge du théâtre Verdière. Il nous parle de son projet de duo avec Lili Ster.

Les deux artistes se rencontrent pendant le Chantier des Francos. Mariscal aime la voix vibrante et les textes rythmiques de Lili Ster. L'envie d'écrire ensemble leur vient à ce moment-là, ils espèrent pouvoir créer de jolies chansons.
Mariscal, qui se produit seul depuis cinq ans, en a assez. Il veut faire des duos. Puisqu'il aime beaucoup un des morceaux de Lili, ils décident de le chanter ensemble. Ils décideront plus tard de la formation instrumentale, mais Mariscal pense déjà à un duo piano / guitare.
Mariscal nous confie qu'un duo est pour lui, une rencontre artistique. Il aime énormément cette idée de chanter à deux. Ce duo ne représente pas plus de travail qu'une chanson habituelle pour lui, cependant il faut savoir se mettre d'accord avec son partenaire.
Il se produira cette après-midi au théâtre Verdière à 17h30. Nous lui demandons comment il se sent à l'approche de son concert.

« Je suis extrêmement stressé, depuis le début du festival je vois mes camarades du Chantier se produire sur cette scène, et je ressens toutes leurs angoisses, ça m'effraie encore plus ! ».
Ce concert est pour lui l'aboutissement de son travail au Chantier des Francos, c'est une manière plus officielle de montrer sa musique.
Mariscal est un artiste étonnant, il se produit seul sur scène. Il est donc obligé de remplacer les musiciens. Il enregistre des sons pour créer sa musique et chanter dessus.

ALLEZ VOIR MARISCAL ! VOUS NE LE REGRETTEREZ PAS !
Propos recueillis par Jeanne et Clara.
Crédit photo : Marjolaine.



L'Après concert de Cascadeur


Cascadeur, artiste du Chantier des Francos, est revenu pour une prestation sur une scène de la Coursive. Le lendemain de son concert Cascadeur vient, caché de son masque, répondre à quelques questions. Il nous raconte comment c'est passé son concert de la veille et nous fait part de ses impressions.


Avant son concert, Cascadeur est très confiant, il a bien travaillé son spectacle et n'a pas d'inquiétude. Le stress ne l'envahit pas. Néanmoins, pendant sa prestation il craint que le reste des personnes présentent avec lui sur scène ne prennent pas de plaisir. « Je ne pouvais pas voir leur visage à cause des masques, mais je crois qu'ils se marraient tous ! » nous confit-il.
Pour se préparer à se concert, Cascadeur a énormément travaillé, il devait s'occuper d'une trentaine de personnes, dont une chorale de jeunes enfants qui complète son spectacle. Il s'est beaucoup investi pour donner du plaisir à son public et à lui même. «  Je me suis préparé comme un athlète, j'ai même monté un piano au 3ème étage ! ». Ces préparations et ce grand travail qu'il a fournit, lui ont permis de ne pas être angoissé avant de monter sur scène.

Pendant ce spectacle, Cascadeur a moins observé son public. « J'étais plus fermé, je devais veillé sur la chorale », nous explique t'il. Il a tout de même constaté que son public était « mélé », des gens très différents. Certaines personnes le connaissait déjà, l'artiste l'a remarqué. Cependant, d'autres l'ont découvert. « Ils étaient très attentifs et je voyais plusieurs émotions parmi eux. »

Il nous confit que durant sa prestation, lorsqu'il se retournait pour observer la chorale, il était effrayé par les masques impressionnants des enfants. Il nous raconte alors, qu'il s'est demandé comment les petits enfants de la salle se sentaient face à ces masques effrayants, puisque lui même était surpris à chaque fois qu'il les voyait.

- Le plus angoissant ?

« Craqué trop tôt ». Cascadeur a eu « peur » pendant son concert que le trop plein d'émotion le submerge. Finalement, tout c'est bien passé, ces larmes ont attendu la fin !

Propos recueillis par, Julie et Jeanne.
Crédit photo : Raphaël


JEROME VAN DEN HOLE


C'est dans la salle d'exposition de la coursive que nous avons interviewé Jérome Van Den Hole pour la deuxième fois. C'est un artiste très abordable qui nous a mis à l'aise dès le début de la rencontre.

Comment s'est passé votre concert ?
« C'était mortel (rire). La scène était pleine, au moins quatre cent personnes et il y avait une grosse ambiance».

Comment l'avez-vous appréhendé ?
« Je suis arrivé à La Rochelle il y a deux jours, je n'y ai pas trop pensé. Et ce matin je me suis dis : Tiens à 15 heure j'ai piscine ! Non, j'étais tendu parce que c'étais vraiment une grosse scène, ce n'était pas pareil ».

Qu'avez-vous fait depuis le Chantier des Francos ?
« J'ai signé avec Emai (un label), j'ai trouvé un mangeur et un tourneur ».

Avez-vous des projets ?
« Je vais faire la première partie de Renan Luce. J'ai aussi l'intention d'enregistré mon album live, j'ai l'intention de le faire en septembre. J'espère qu'il sortira en février ».

Avez-vous été à des concerts cette semaine ?
« J'ai vu Coeur de Pirate car nous avons le même manageur. Hier soir j'ai aussi été voir Alain Souchon, c'est un peu mon père sur le plan artistique ».

Nous avons remarqué que votre qualité de son était excellente, avez-vous un secret ?
« Tout d'abord j'ai de super musiciens. Je pense aussi que mes arrangements sont cohérents ».

N'hésiter pas à aller écouter sa musique sur son myspace, vous découvrirez des morceaux légers en apparence mais chargés d'un message plus profond en réalité.

Propos recueillis par Clarisse et Clara















 JEUDI 15 JUILLET





Ça Cartoon chez Carton Park !


C'est dans une petite loge bien secrète de la Coursive, que nous avons cartonné de questions deux membres du groupes CARTON PARK !


Alors d'abord Carton Park, c'est qui ? Au début, leurs musique n'était pas destinée aux enfants, ils créaient séparément ou par binôme de la musique électro. Carton Park, c'est donc le résultat d'une fusion entre deux groupes de copains Mami Chan (claviers, voix ), Norman Bambi (laptop, guitares ), Gangpol ( laptop, ukulélé ), et Guillaumit ( graphisme, vidéo ), qui se sont associés dans l'idée de faire de la musique électro pour enfants .


C'est quoi ? Tout d'abord, Carton Park, c'est deux groupes qui partagent le même univers (Juicy Panic / Gangpol und Mit). Un décor de carton au air de cartoon, qui est là pour montrer aux enfants que l'on peut passer de bon moments sans objets superflus, un simplicité enfantine.
Faisant découvrir leur musique aux enfants du monde entier, celle-ci est un véritable trafic de bonne humeur .


C'est en combinant musique électronique, graphisme, et voix qu'ils nous entrainent dans un monde où simplicité est le mot d'ordre. « Avoir des décors en Carton, des habits en carton, montre aux enfants qui viennent nous voir que l'on peut très bien créer sans forcément acheter des objets. Parfois même à la fin des représentation, il y a des petits ateliers pour justement leur montrer comment faire » nous explique Guillaumit. « Mais ce n'est pas uniquement dans les spectacles, car il nous est arrivé de nous produire dans des pays très pauvres et là on comprend le vrai sens du mot simplicité. » reprend-il.
Un univers décalé pour les amateurs d'électro : oubliez les idées de spectacles enfantins et FONCEZ !


Propos recueillis par : Noemy & Lola
Crédit Photo: Zoé


ZAZ EN FOLIE

C'est le jeudi 15 juillet que nous avons eu la chance et le plaisir d'interviewer la chanteuse Zaz.
Elle nous raconte son parcours à l'ombre d'une terrasse non loin de la coursive.
Elle commence le conservatoire dés ses cinq ans où elle apprend le violon et le piano. Elle arrête à onze ans et prends des cours de chant jusqu'à quinze ans. Ensuite elle intègre un groupe et aborde tous les styles de musique. Après avoir chanter dans un orchestre franco-espagnol pendant deux ans elle part à Paris pour travailler dans un cabaret. Elle y chante de 23 heures à 4 ou 5 heures du matin. C'était pour elle une très grande expérience mais elle ne s'y sentait pas bien, c'est pour ça qu'elle part chanter dans la rue. Pendant cette période elle fait beaucoup de rencontres insolites, elle va en Russie, en Egypte, au Maroc, etc … Tout commence quand elle répond à une annonce sur internet : « Cherche voix cassée, éraillée, rock ». Ensuite tout s'enchaîne, elle rencontre Raphaël lors d'un concert, il lui écrit trois titres et son morceau « Je veux » devient un succés. Elle nous confie son intérêt pour la musique tout en ayant conscience que l'argent doit rester un bien et pas un but.
Aujourd'hui elle se repose après un concert au théâtre Verdière à la Coursive et à St Jean d'Acre. Tous les deux ont été une réussite et même un triomphe. « J'étais super crevée, j'ai oublié les paroles de Je Veux ! (rire) Mais j'ai vraiment adoré ! » nous a-t-elle révelé. Grâce au Chantier des Francos le groupe, les Zicos, s'est réellement soudé, les intervenants étaient très pertinents.

Pour l'instant, Zaz souhaite se consacrer à la promotion de son nouvel album mais une tournée l'attend dès septembre, pour au moins cinquante concerts. Elle espère vraiment composer durant ces quelques mois car les membres du groupe sont très enthousiastes.

A la fin de l'interview, elle nous dévoile que la pierre qu'elle tenait dans la main durant ses concerts est une améthyste. Celle-ci lui transmet l'énergie dont elle a besoin, elle aime beaucoup les pierres.
Merci à ZAZ d'avoir répondu à nos questions.

 

Propos recueillis par Clara et Clarisse
Crédit photo : Anne





SEXY SUSHI, ZE DUO 1-PRO-bable

C'est après une rencontre avec les Travesti Monsters en pleine séance photo au casino Barrière que nous suivons les Sexy Sushi sur la terrasse, face à la mer, pour essayer de percer leur mystère.

Rebeka Warrior et Mitch Silver se présentent à nous, déguisés, ou plutôt sous leur vraie identité, comme ils le disent, avec lunettes et perruques ! Ce sont des personnages remplis d'humour qui ne se prennent pas au sérieux; difficile de différencier le vrai du faux. Pour Mitch, c'était une première fois à La Rochelle, tandis que Rebeka a un vague souvenir des deux tours.

Ces deux personnages écoutent essentiellement leur musique, ainsi que France Info, comme le souligne Micth. Rebeka, quant à elle, trouve son inspiration dans un puissant fond ou puits sans fond, à travers des paroles trash qu'elle trouve très belles ! Leurs relations avec le public sont essentielles, le public fait ce qu'il veut, monte sur scène, crie, chante, se dénude enfin, tout est permis, même passer au dessus des vigiles (jusqu'à l'arrivée des forces supérieures)...

Mitch trouve sont publique SEXY, enfin tout dépend des soirs !

Un petit mot pour la fin ?

« enfant de putain enfoiré de ta mère salope » ou  « forêt mystique ».
 
D'après les paroles recueillies par les sardines ( Elodie, Zoé et Anne ) et 2 reporters In ze francos !
 


MERCREDI 14 JUILLET


Quand la belle et la bête rencontrent les paparazzis !



Mercredi 14 juillet, 15h15...

C'est au village des Francofolies que photographes, reporters, attendaient impatiemment la délicieuse Vanessa Paradis et le talentueux Mathieu Chedid. Quelques instants plus tard, face aux caméras, les deux artistes se dévoilèrent aux journalistes.


C'est sur un ton poétique et plein d'entrain que le chanteur répondit aux diverses questions, tandis que la divine, demeurait plus discrète; tel un personnage de dessin animé sorti tout droit d'un écran de télévision, encore fragile et innocente, elle déclara cependant : « Reprendre mes premiers succès dans un Best Of, en version acoustique est une manière de montrer que j'ai gagné en maturité », nous explique-t-elle en ajoutant que c'est aussi un « prétexte » pour continer la scène (comme les francofolies) et les tournées.


De plus, jouer dans une version acoustique permet à Vanessa de former une unité avec ses musiciens... M nous confia d'ailleurs que l'acoustique met sa voix en valeur et correspond tout à fait à son caractère.


Par ailleurs, en cloturant le concert de St Jean d'Acre, il nous a montré que pour lui, le public donnait le ton, créant une réelle communion. Mais aujourd'hui, Mister Mystère se prépare à faire tomber le masque afin d'être lui-meme; passer de M à Mathieu !


C'est avec beaucoup d'émotions que nous ressentîmes la très forte union des deux artistes, ainsi que l'amour et le respect qu'ils se portent l'un envers l'autre.

Propos recueillis par : Elodie et Jeanne
Crédit photo : Elodie


Théophile Trossat : Photographe.





Arpentant les rues de la Rochelle en direction de la Coursive, nous apercevons Théophile Trossat, photographe autodidacte. Une rapide interview s'impose. Assistant à une bonne partie des concerts des francofolies, il nous apprend que la difficulté de son métier dépend de la salle, l'exposition de la lumière … C'est un photographe qui fait toutes sortes de reportages (concerts, musique en générale, ou même reportage dans une clinique … ), travaille avec la mairie depuis un an mais n'arrive toujours pas à vivre pleinement de son métier.
http://www.theophiletrossat.com/

Eiffel


Le lendemain de son concert, nous rencontrons le chanteur d'Eiffel, Romain Humeau. Il nous confie qu'il a aimé ouvrir le Festival des Francofolies même s'il trouve difficile d'être sur cette grande scène.
Ce n'est pas la première fois qu'il fait les Francos : il n'est pas impressionné par le public, car il a l'habitude de jouer devant un public nombreux et de faire beaucoup de festivals.
Cependant, ses concerts se passent généralement plus tard dans la soirée et devant un public venu spécialement pour lui.
Mardi soir, face à un public plus familial et venu écouter Higelin et Dutronc, le concert lui est apparu plus difficile.
Quand nous lui demandons ce qu'il a pensé de l'ambiance de sa prestation, il nous répond qu'il espère que ça a plu … en tout cas, sur scène, le groupe a pris du plaisir ! En clair, que du positif pour lui … et pour nous !

Propos recueillis par : Sarah T, Pauline, Mélanie
Photo : Mélanie

La cour des grands !
Nous avons rencontré Gaston, chanteur de la Fanfare en Pétard, le lendemain de sa représentation sur la scène St Jean d'Acre et à quelques heures de son concert sur la Grosse Horloge.


On sait que vous avez déja fait plusieurs concerts,mais hier soir, vous vous êtes produits sur la grande scène,donc beaucoup plus de pressions,comment l'avez vous ressenti ?"
C'est une très bonne expérience! Et aussi un très bon exercice, qui procure beaucoup de plaisir mais il faut savoir rester concentré!


Comment vous avez réagi quand on vous a annoncé que vous passiez sur la grande scène?
On était à Reims, on l'a su sur la route. On était très contents mais en même temps, tout était compliqué techniquement donc c'est vite devenu stressant!

Aimeriez-vous revenir sur cette scène ?
Oui bien sur mais pour un concert plus long !


Comment avez vous ressenti le public ?
Ce n'est pas tout à fait le même public que d'habitude mais il nous a bien accueillli.


Dans quel état d'esprit étiez-vous avant de monter sur scène ?
Nous étions très concentrés!


Et après ?
Très contents et on s'est senti très détendus ! Surtout que ce spectacle a été sur la plus grosse scène de notre tournée.


Avez vous un petit mot à dire à nos lecteurs ?
Merci à tous les gens qui étaient là, je ne peux que les remercier!
Propos recueilli : Marion et Mélanie
Credit photo : Mélanie



FRANCE Ô FOLIES
Section Verbal & Harold



Ayant participé chacun à un tremplin artistique le 19 décembre dernier, dans leurs villes respectives, ces deux groupes ont été sélectionnés par France ô Folies. C'est dans notre studio aménagé que nous les avons reçu le 14 juillet.
Ces concours repartis sur 9 villes de la région parisienne rassemblaient 10 groupes de jeunes, tous styles musicaux confondus. 3min30 seulement pour défendre leur musique !  Ils ont été choisis pour se produire au Francos... à eux de nous convaincre.


Section Verbal, composé de trois musiciens, est un groupe Rap, originaire de Mantes-la-jolie, qui se différencie des a-priori communs « Section Verbal n'est pas un groupe qui va faire des paroles ''gratuites'', on va pas dire des insultes à chaque fin de mots. C'est pas notre but ».  Leur groupe  a été créé il y a 4 ans et demi. Les Francofolies seront leur 1ère grande scène, c'est aussi la première fois qu'ils travaillent dans un Festival et son encadrement. Ils sont partis en nous offrant un bœuf sympathique.


Harold,  représenté par Ronald aux cœurs, Max aux percussions et Nicolas à la guitare ont déjà sorti un E.P. (CD à quatre titres) qui a dépassé les ventes espérées (ils ont on dû en faire presser d'autres !). Bénéficiant déjà d'une expérience scénique, c'est avec calme qu'ils abordent le Festival des Francofolies. C'est donc, avec une sympathique reprise de One Love (Bob Marley) qu'ils nous quittent, tout en nous invitant à venir ce soir sur la scène St Jean D'acre.


Rendez-vous accepté !

Propos recueillis par : Noemy et Lola
Crédit Photo : Zoé


Un 14 juillet sous la pluie …

Les fans sont au rendez-vous, depuis tôt ce matin, ils attendent devant l'entrée espérant avoir un petit sourire, un regard de leur artiste préféré. Même sous la pluie, kaways; parapluies; ou carrément sacs poubelles, le temps ne les décourage pas. Pour la plupart, ils ne sont pas rochelais mais ce ne sont pas leur premier Festival des Francofolies.


Ce festival leur a permis de faire des rencontres, de passer dans le journal local. Certains se sont embarqué avec leur sac à dos, ne sachant pas forcément où dormir, mais ils restent positifs :« l'ambiance est pluvieuse, mais on va s'éclater ! »…


A la Coursive, nous rencontrons quatre filles, Malaury, Isabelle, Vanessa, Nelly qui ont fait connaissance ici et qui depuis s'appellent tous les ans pour programmer leurs soirées Francofolies. Elles viennent spécialement pour voir Vanessa Paradis et en profiter. Tout comme les fans de M et de Cœur de Pirate, qui eux, font la queue sous la pluie, depuis la matinée.
Parmi ces personnes là, nous rencontrons l'ancien batteur de « Noir désir »: Denis Barthe accompagné de sa famille : il a accepté de répondre à quelques questions:


« Allez-vous au concert de ce soir?

Oui, je viens voir M, Gaëtan, Emilie Simon… J'ai déjà assisté à celui d'hier, j'ai trouvé que les BB Brunes étaient plutôt pas mal. Eiffel, je les ai trouvé bien, mais je ne peux rien dire car c'est mes potes, ils vont dire que je l'ai fait exprès (rire).

Que pensez-vous de l'ambiance rochelaise ?

Je l'aime beaucoup. En plus, les Francofolies sont très bien organisées, c'est un beau festival. J'y suis allé souvent, mais là pas depuis trois ans, j'y ai joué avec les Noir dés'.

Si vous deviez dire quelque chose à nos lecteurs ?

Il faut aller voir les artistes sur scène, ça c'est le vrai. Ça renvoie un truc. J'aime bien être dans le public, on voit les erreurs des artistes, on les corrige. C'est comme un cycliste qui se regarderait pédaler... »

La pluie ne les décourageant pas, ils seront tous au rendez-vous ce soir!
Commentaires recueillis par : Mélanie, Sarah et Pauline
Crédit photos : Mélanie, Amandine et Soleil

Mystérieux guitariste de M

Au détour du village "pro", nous avons eu la chance de rencontrer un des guitaristes de "Mister Mystère ".
Il nous confie, qu'être musicien de " M " est un hasard ... une histoire familiale....

Autodidacte en guitare, il s'est juste perfectionné à Londres une année : son parcours musical était plutôt axé autour de la musique classique, grâce au piano qu'il a pratiqué entre 6 et 15 ans.
L'année dernière, il jouait avec Mathieu Chedid les musiques de Jacques Tati, notamment à la Rochelle, pendant le Festival Internationnal du Film . Aujourd'hui, il fait une tournée d'été avec Mister Mystère et le spectacle est, à notre avis, grandiose

Après nous avoir confié qu'il se sentait bien ici, à la Rochelle, il nous a joué un air de Radiohead à au bord de la mer... délicate attention dont nous nous souviendrons !

Propos recueilli par: Mélanie et Julie
Crédit photo : Mélanie


KEVIN DOUVILLEZ


C'est sous une pluie battante que nous avons accueillis Kévin Douvillez, le programmateur des Francofolies. Il s'est très gentiment confié à nous.



Nous savons que tu as fait une maîtrise d'archéologie et d'histoire de l'art, avais-tu une idée précise du métier que tu voulais faire après ?

« Non, pas au début. C'est venu au fur et à mesure, je voulais être inspecteur du patrimoine. A la fin de mes études j'avais six mois devant moi, du coup j'ai fait un stage à Paris avec Gérard Pont ... et il m'a embauché quelques mois plus tard. Cela tombait bien car je n'étais pas content des résultats obtenus pour ma maîtrise ».



En quoi consiste ton travail de programmateur ?

« Je ne suis pas seul, Gérard Pont et moi travaillons en collaboration pour élaborer le programme. Chacun apporte des compétences différentes, Gérard s'occupe principalement de la grande scène et moi je travaille sur les associations d'artistes. Nous essayons de mettre en place une thématique pour chaque scène, pour chaque concert. Par exemple sur la scène « Not Ze Francos », on programme plutôt des artistes qui chantent en anglais ou qui se différencient par leur formation instrumentale. Au théâtre Verdière, c'est les artistes du Chantier des Francos donc on est dans une thématique « découverte ». Le problème, c'est qu'on ne peut programmer que les artistes qui sont en tournée. Du coup, comme je suis sur Paris à l'année, je vais à trois ou quatre concerts par soir pour trouver des artistes programmables aux Francos. Je ne les choisis pas en fonction de mes goûts mais j'essaye de les sélectionner en fonction des attentes du  public du Festival ».


Comment procèdes-tu avec les artistes ?

« J'ai peu de rapport avec eux. Je rencontre plutôt les producteurs, c'est avec eux que je planifie les artistes. Je suis amis avec quelques artistes mais je dois rester objectif pour que mes choix ne sont pas influencés ».



Que fais-tu pendant le festival ?
« J'me la coule douce (rire). Non, je m'assure que tout ce passe bien. Je suis là pour répondre aux questions que me posent les équipes qui s'occupent des différentes scènes. Je fais beaucoup de vélo puisque je me déplace de scène en scène ».

Donc tu as fait une préparation physique ?
« Oui, la première année j'avais mis deux mois pour me remettre du festival, j'avais perdu cinq kilos. Le problème c'est qu'on dort à peine quatre heure par nuit et qu'on ne mange presque pas. Les autres années , je me forçais à manger mais cette année ça va, je suis plutôt zen. Je stress un peu pour les artistes du Chantier (des Francos). Mon travail, c'est un peu comme mon bébé, j'y pense a chaque instant ».


Propos reccueillis par Clarisse et Clara
Photo : Amandine


MARDI 13 JUILLET


« Passe, passe, passera, de la soirée tu t'souviendras »


Pour ce premier concert de la Grande Scène, l'ambiance était festive autant dans le public que dans les backstages.

La soirée commence avec Eiffel, qui entre sous un tonnerre d'applaudissement. Mais par la suite, la foule est partagée, certains des spectateurs apprécient cette nouvelle musique, d'autres n'accrochent apparemment pas.
Les suivants sont les BB Brunes, les gens hurlent dès leur arrivée. Le reste de leur prestation se fait dans la même ambiance, les gens dansent et chantent avec le chanteur.
« L'ambiance est bonne, j'ai particulièrement aimé la prestation des BB Brunes »nous confie Philippe Manœuvre.



Zaz, après son passage au Chantier des Francos, obtient sa place sur la grande scène. Peu à peu, le public découvre l'artiste et se met à chanter avec elle. C'est sous les cris et les applaudissements qu'elle quitte la scène.
Ensuite, vient le tour d'Higelin. La foule chante de nombreuses chansons avec lui. Cet habitué de la scène entraîne son public et le remercie pour l'ambiance et la bonne humeur qu'il fournit. Il exprime plusieurs fois son amour pour ce public rochelais. Higelin et ses fans sont heureux.
Une partie du public se met à hurler l'arrivée des nouveaux artistes. C'est maintenant La Fanfare en Pétard. Certains connaisseurs Franco-Reporters ;-)  reprennent les refrains avec le groupe. D'autres découvrent leur musique et se mettent à danser.
Puis, Jacques Dutronc fait un « tabac » en entrant sur scène, et comme à son habitude, il fume un cigare au milieu de son concert. Sa musique touche même les plus jeunes, beaucoup se mettent à danser, d'autres forment des grandes chaînes pour les chansons plus lentes ( J'aime les filles ). Encore une fois, il repart satisfait et le public aussi !


Propos recueillis par : Jeanne et Marion
Crédit photo : Julien


INTERVIEW IN THE STREET  " QUESTIONS FOLLES DES FRANCOS FOUS "








Propos recueillis par : Jeanne, Manon, Elodie
Crédit photo : Elodie 






LES ARTS "GRAFFEURS"


Pour la 1ère journée des Francos nous sommes allées à la rencontre des colleurs d'affiches.


Ils sont plusieurs sur La Rochelle à circuler d'arbres en poteaux et de murs en murs.

Particulièrement Parisiens, ils viennent faire de la pub pour les albums d'artistes pas forcément Francofoliens. Ils viennent travailler tous les jours des Francos et ont mille affiches par jour à coller.

Travail qui leur paraît sympathique et agréable grâce à la beauté de La Rochelle.

Durant l'été, ces personnes voyagent de festivals en festivals par le biais de leur boîte de marketing. Ils sont rémunérés mais n'ont pas de privilèges par rapport au festival des Francofolies.

Nombreux en centre ville mais nous paraissent « invisibles » car il faut être rapide, ouvrez l'oeil, ils sont peut être derrière vous !
texte: Clara, Clarisse, Anne et Zoé


photos: Anne et Zoé


Benjamin Caillaud


Benjamin Caillaud est un photographe de 30 ans avec beaucoup d'humour. Depuis une dizaine d'années, il fait des photos humanistes, et notamment autour de sujets politiques : il ne rate jamais une occasion des faire des clichés amusants.
Il déteste les épinards mais adore les huitres.

Son truc c'est : «  les anonymes de l'histoire » c'est a dire toi, moi, vous…

Pendant les Francos, il expose à la Coursive ses œuvres sous le nom de « 24h Francos ». Des photos prises lors du Festival de l'année dernière. 100 photos inédites présentées sous forme d'une bande-film de 40 mètres de long montrant le dynamisme et le rythme des Francofolies. « Lors de mes reportages sur les Francofolies, je délaisse les attendus portraits de scène des chanteurs et musiciens pour vivre le festival avec l’un de ses fidèles et incontournables acteur : le public ! ».

Il sera présent lors des concerts du 14 et 16 juillet pour en profiter avant sa prochaine expo en août sur la tempête Xynthia à Royan.

Nous vous invitons à visiter son site internet :

Propos recueillis par Pauline
Crédit photo : Raphaël







Ambiance J- quelques heures ...


Le matin, l'ambiance est très calme. Nous allons tout de même à la rencontre de quelques personnes. Certaines viennent de loin, comme Clémentine et Elsa, qui nous disent : « on a vu Zaz, les concerts approchent, on rencontre beaucoup d'artistes dans les rues ». Les autres, rochelais comme Marc, nous disent : « Ils y a plus de monde dans les rues, c'est très festif ».
Du côté des commerçants, les avis sont partagés. Un marchand de bonbons pensent que son chiffre d'affaire diminue pendant cette période. Au contraire, dans un hôtel le personnel trouve que les clients sont plus nombreux.

A l'entrée, les futurs spectateurs du concert attendent, pour certains depuis 10h30, espérant arriver dans les premiers. Alix fait partie de l'un d'eux : «  Nous sommes très pressées de voir le concert de ce soir ». D'autre, comme le club de voile trouve l'ambiance sympa, néanmoins, le festival prend de la place et les camions peuvent être dangereux pour les petits enfants qui font de la voile.

Même si dans les rues, l'ambiance du festival ne se ressent pas, au parking St Jean-d'acre tout le monde s'activent. Nous rencontrons les BB Brunes. De leur côté, l'ambiance est plutôt détendue, ils n'ont pas d'appréhension à l'approche de leur concert, ils expliquent que le stress les prend juste avant de monter sur scène.
Les intervenants et techniciens à qui nous parlons, trouve le festival très bien organisé et que les artistes qui s'y trouvent sont «  dans un bon esprit », comme le dit Nicolas.



Fabienne, une caméraman, nous suit sur le parking. Nous en profitons pour lui poser quelques questions. Son avis sur l'ambiance du festival, elle trouve que l'ambiance est de plus en plus bonnes à l'approche du concert. Elle nous dit également : « L'heure du lancement de l'édition 2010 se ressent ! ».


Journalistes : Sarah et Jeanne.
Crédit photo: Albert.



Mardi 13 Juillet, sortie de la Coursive, 12h00...
C'est de Famille

Cette sortie de spectacle fut bruyante et infantile, et pour cause , la moyenne d'age de ce public était de 4–8 ans.

Entre souvenirs accessoires et souvenirs ancrés, nos jolies têtes blondes, encore toute émerveillées par la magie de ce spectacle, se sont prêtées à notre jeu de récrée sous les regards attentifs de leurs parents.

Des étoiles pleins les yeux ils nous ont répondu:

Laurine,5 ans, accompagnée de sa maman: « J'ai trouvé ça rigolo mais c'était un peu long »
Lou, 9ans: « C'était pour les plus petits, et y'avait beaucoup de mots grossiers, »
Noéla, 6 ans : «  C'moi qu'est choisis toute seule, et je suis contente des chansons marantes. »
Raphaël, 4 ans : « C'tais zinzin , mais j'me suis un peu ennuyé ... »
Théo, 4 ans : «  J'ai trouvé ça rigolo, même que le monsieur a mis de l'eau dans une chaussure et il l'a bu! »
Léa, 7 ans: « C'était trop long mais a des moments très rigolo... »

Des avis donc partagés,incertains et un peu timides, mais après toutes nos questions on en tirait toujours le même résultat: un mignon sourire sur leurs petites têtes d'anges.

Propos recueillis par : Noemy & Lola
Photo: Elodie



RENCONTRE AVEC LE SERVICE JEUNESSE DE LA VILLE DE LA ROCHELLE

Interview de Bernard Bordelais et Edouard Papillon, représentants du Service Jeunesse et impliqués, avec la Direction des Affaires Culturelles dans le projet "Francos Reporters".
par Simon et Pauline
photo : Soleil